soutenir un entretien d'embauche

C'est quasiment impossible pour moi, mais peut etre que certaines personnes ont des trucs pour maitriser la panique. si c'est le cas, j' aimerai bien en savoir plus
a part prendre un calmant, je ne vois pas ce qui pourrait m'aider a
- me decider a y aller
-ouvrir la porte du bureau ou cela doit se derouler
-ouvrir la bouche et parler sans faire une crise de larmes ( meltdown...)
-ne pas m'enfuir
des idées??

Préparer a l avance ce qui pourrait être dit. Répéter comme une scène de théatre mentalement. Plus tu auras répété moins tu auras d inconnu. Visionner des entretiens d embauche sur le net. Regarder les émissions tv qui traitent du sujet. Regarder dans les émissions style Capital comment un homme qui va faire une transaction entre dans un bureau.

Quand tu es à l entretien , entrer en regardant la personne. Serrer la main , sourire , attendre qu elle demande de s assoir. S'assoir en croisant les jambes, les mains posées sur tes genoux.

Ensuite écouter ce qu elle demande. Répondre calmement aux questions . Mettre ses compétences en avant. Sourire beaucoup , un recruteur percevra un sourire comme un atout.

Ah oui je rajoute , cibler exactement ce que la personne attend comme candidat. Donc recherche sur la boite et le poste. Plus tu sais moins tu auras peur.

Si la personne essaye de te déstabiliser , rester calme , si tu ne sais pas répondre tu le dis et c'est tout.

Ce sont mes idées , voila.

En effet c'est tres important de le preparer.

De toutes facons faut se dire y a toujour les meme questions qui tombent :

- presentez vous
- description du poste que vous recherchez
- description des anciennes experiences professionnelles
- comment avez vous connus l'entreprise
- pretention salariale (attention au piege ne surtout pas sous estimer... sinon ben c'est qu'on est pas sur de soi...)
- qualite et defaut

chose a eviter : qualite : dire inlassablement : ponctualite, serieux ect ca ils s'en foutent, faut aller vers l'originalite.

Ne pas cacher les defauts ca peut etre d'excellent atout, curiosite par exemple c'est pas mal du tout.

Par contre si vous voyez que le recruteur commence a creuser, il y a de fortes chances pour qu'a la fin de l'entretien, ca se termine par "on vous recontactera"

Pour le CV meme si vous avez beaucoup d'experience professionelle, une seule page et bien aeree, surtout pas de pavets, le recruteur met 10s par CV pour les voir, alors les CV romans finiront dans la corbeille...

Ne pas hesiter a faire un stage de recherche d'emploi intensif propose par le pole emploi ou on vous apprendra a faire un CV et une lettre de motivation, comment contacter les entreprises par telephonne, quelques jours de preparation a l'entretien d'embauche, ou un vrai recruteur vous filmera et etudiera avec vous ce qui va et surtout ce qui ne va pas.
Ce stage n'est pas renumere, a une duree de 3 ou 4 mois.

Citation :

-ouvrir la bouche et parler sans faire une crise de larmes ( meltdown...)

Pour quelles raisons tu ferais une crise de larmes à ce moment ? le stress ?

Les entretiens d'embauche sont un calvaire pour moi car je suis timide pathologique, et je peux me mettre à trembler fortement lorsque je suis le point de mire des regards, quant à sourire c'est mission impossible je ne peux pas tout contrôler en même temps, les tremblements/tics éventuels, réfléchir aux réponses, regarder les gens.... pfouuu

Alors : je me concentre sur un point fixe, ou bien je regarde sans regarder (genre je regarde le mur derrière la personne), je souris pas sinon c'est n'importe quoi, genre le lapin de mon avatar lol.

numéro 6 a sans doute raison, avec de l'entraînement à force cela peut devenir un automatisme.

ton avatar

AAAAh, c'est "Franck" le lapin de Donnie Darko.

deja numero1, tout depend pour quel style de poste tu postules.

Ensuite, il faut cerner ce que le recruteur veut entendre, et aussi sortir du lot. Ce n'est pas le meme style d'entretien pour un employé que pour un bac +5 .

Je veux bien te dire comment moi je fonctionne quand je recrute, mais je ne recrute que des employes.

ben mon probleme c'est pas de savoir "ce que je dois faire", la theorie je l'ai. c'est plutot proche de ce que disait maryline, si les gens qui m'observent on l'air de me juger, je ne peux pas m'empecher d'essayer de savoir ce qu'ils pensent de moi en lisant leur visage, et je perd le fil de la conversation. mais je maitrise a peu pres ce stress la.
si ce que je lis est negatif, je panique mais je me bat pour rester concentrée, mais si soudain un regard moins dur croise le mien, ou pire si on me sourit, c'est la cata. je ne sais pas comment decrire cette sensation: c'est tellement inattendu que je peux fondre en larmes comme une abrutie. je suis en mode "combat"et on me prend a contre pied.
c'est juste une question de controle des emotions tout ca je crois.

souris!

okok ça peut paraitre bete....mais ça detend, aprce que l'autre appréciera.

mag2 a écrit:

souris!

okok ça peut paraitre bete....mais ça detend, aprce que l'autre appréciera.

ca te detend de sourire? t'es serieuse?
il risque pas d'apprecier beaucoup, moi aussi quand je me met un sourire sur la figure il ressemble souvent a l'avatar de maryline..........

j'aime bien l'idee de regarder sans regarder c'est un entrainement a faire ca laisse penser a l'autre que tu le regardes et ca permet aussi une concentration sur ce qui se dit

Ça peut te paraître bête, Maitre Yoda, mais mag2 a raison.
Il a été prouvé que quand on est de mauvais poil, le fait de sourire, alors même qu'on n'en a pas du tout envie et qu'on se sent ridicule de faire ça, libère des particules chimiques dans ton cerveau, celles-là même qui déclenchent le sourire. Alors n'hésite pas. Le soma et la psyché ont une influence mutuelle. Tu peux avoir un impact là-dessus, envers et contre ta peur.
Je crois que je comprends ce que tu veux dire quant à cet envahissement d'émotions, quand on est gentil avec toi alors que tu es en mode de combat ! Je le ressens quand je me sens seule au monde et que soudain quelqu'un me console. C'est là que je lâche toute la pression.
Je crois qu'il te faut prendre du recul quant au jugement des autres.